L’automne et le Land Art – Andy GOLDSWORTHY

Cette année, j’avais très envie de travailler sur l’automne en art. J’ai choisi de centrer mon projet sur les couleurs de l’automne et les feuilles mortes.

Nous avons découvert les œuvres d’Andy Goldsworthy à partir d’un diaporama que j’ai réalisé suite à la lecture d’un très chouette ouvrage de Sandrine Andrews, édité chez Oskar: Les saisons dans l’art.

Il est découpé en 4 parties et propose 6 œuvres d’art pour chaque saison. Construit sur une double page, on trouve l’oeuvre à droite, des informations sur l’artiste, l’oeuvre et des jeux (permettant une lecture plus fine de l’oeuvre) à gauche. Il existe chez le même éditeur Les animaux dans l’art.  J’utilise déjà un super ouvrage de cette auteure: Je suis un artiste dont je parle ici et là.

• diaporama Land Art

J’ai proposé à mes élèves de créer leurs propres œuvres éphémères à partir des matériaux trouvés dans la cour de l’école.

• Fiche Artiste d’Andy Goldsworthy (le clic sur l’image vous redirigera vers le sommaire des fiches ARTISTE).

Nous avons ensuite utilisé des feuilles d’automne  pour créer des formes et des animaux.

J’ai  ramassé des feuilles qui n’étaient pas encore sèches pendant les vacances et je les ai faites sécher à plat dans un annuaire.

Voici plusieurs idées trouvées sur Pinterest:

L’incitation était: Les feuilles sont mortes, redonnons-leurs vie à travers un personnage ou un animal.

J’ai étalé les feuilles sur une table et chacun devait en choisir une ou deux au maximum pour créer son animal au crayon gris.

Pour les plus inquiets (et les perfectionnistes…), les livres J’apprends à dessiner étaient disponibles dans la bibliothèque de classe…

Nous avons par ailleurs utilisé les feuilles restantes pour créer des œuvres éphémères collectives sur un support en format A1.

Voici nos deux escargots.

L’un a été réalisé en atelier dirigé par l’adulte avec pour consigne de travailler les couleurs, du clair vers le sombre,

l’autre a été réalisé par des élèves seuls qui ont eu des difficultés à travailler à plusieurs mains et à accepter les choix des autres.

Cela a permis de mettre en évidence la nécessité de penser l’oeuvre en amont de la création. Ce fût une séance très « intense »  mais pour laquelle la verbalisation a posteriori a été très riche…