Une année de maths sans fichier en CE1

Les nouveaux programmes et une deuxième année avec un simple niveau ont eu raison de mes dernières inquiétudes: je n’utiliserai plus de fichier pour les maths à la rentrée.

Pour construire ma progression, j’ai utilisé 3 axes:

1er choix:

Travailler quotidiennement les compétences de calcul mental 

à partir des écrits et des outils de Rémi BRISSIAUD en favorisant la compréhension des opérations.

     Je m’inspirerai de la progression de J’apprends les maths et de son guide du maître en abordant

les 1000 premiers nombres tardivement dans l’année (par rapport à la plupart des fichiers) et en

favorisant les 3 points qu’il préconise: proposer des situations d’anticipation, privilégier les

représentations analogiques et apprendre à calculer en simulant mentalement l’action du maître.

J’ai lu et relu les notes que j’ai prises lorsque j’ai assisté à une conférence de Rémi BRISSIAUD il y a quelques années.

J’en retiens entre autres l’importance de favoriser les stratégies de recomposition-décomposition des nombres et d’apprendre aux élèves à calculer avec leurs doigts et non à compter avec (pour éviter de dénombrer ses doigts un à un en associant à chaque doigt un mot nombre).

Il propose d’ailleurs une analyse du projet des nouveaux programmes de cycle 2 dans le café pédagogique (mai 2015) très éclairante.

2ème choix:

Travailler en parallèle la résolution de problèmes (méthodologie et typologies de problèmes).

     J’ai utilisé cette année l’ouvrage de Christian HENAFF, édité chez RETZ: Résoudre des problèmes CE1

Je souhaite le réutiliser l’an prochain, mais l’adapter à une pratique quotidienne dès le moi de janvier

(lorsque la méthodologie sera utilisée par les élèves): j’envisage un temps ritualisé, 1 problème par

jour, dont émanera, le plus souvent possible,  la séance du jour.

3ème choix:

Mettre l’accent sur la manipulation et les recherches sur l’ardoise pour tous.

Le groupe que je suis le plus souvent en atelier, cette année,  pour travailler les difficultés, a beaucoup manipulé, au détriment des autres élèves, et peu utilisé le contenu du fichier.

L’an prochain, j’ai choisi d’utiliser un cahier du jour de mathématiques, sur lequel apparaîtront les rituels et les exercices de réinvestissement des ateliers du matin. Si la séance du jour n’a pas abouti à une trace écrite sur ce support, tant pis….

Tous pourront tenter de multiples essais (dans le sens où ils prennent du temps) et les séances sans trace (car rien écrit dans le cahier) seront plus fréquentes, sans pression pour faire « une page de fichier ».

Concernant les outils, j’ai en classe beaucoup de matériel (à retrouver ici) que je complèterai cette année avec des outils numériques:

– la version numérique de J’apprends les maths de Brissiaud afin de projeter des situations de travail concrètes (sans utiliser le support écrit).

– la version numérique de Pour comprendre les maths CE1 que j’utilisais déjà les années précédentes.

Pour modéliser, j’ai également en classe 2 boites à compter de Picbille. Je pense les fabriquer pour mes élèves.


  1. beameline
     

    dit :

    j’ai sauté le pas moi aussi il y a 2 ans maintenant et je ne le regrette pas , même avec mes 3 niveaux
    je travaille aussi selon Brissiaud car je trouve que la démarche a fait ses preuves
    si ça t’interesse j’avais créé des paperboards que j’ai mis sur mon blog
    bon mercredi petit escargot !!


  2. elcaracol
     

    dit :

    Et bien, oui, je vais venir fureter par chez toi…

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