A la suite de l’étude de l’album écrit par Ghislaine ROMAN, Un Noël d’écureuil, dont je partage l’exploitation dans cet article, l’un de mes élèves de CE1 a comparé l’auteure au Petit Poucet: elle sème des indices dans le texte comme le Petit Poucet le fait avec ses cailloux, pour nous faire deviner de qui elle parle sans vraiment le dire clairement.
Nous en avons profité pour remarquer que les cailloux indices n’étaient pas tous de la même « grosseur » et que certains étaient plus éclairants que d’autres ou plus faciles à trouver.
J’ai trouvé intéressant de leur proposer alors d’écrire une courte histoire en semant des mots indices pour le lecteur, comme le fait l’auteure.
Nous avons d’abord travaillé sur un petit texte racontant les aventures d’un animal en coloriant les indices (certains étaient évidents et d’autres moins, comme futé). Il est resté affiché au tableau afin de servir de modèle.
Les élèves se sont ensuite lancés dans la production avec la consigne de choisir un animal et de ne jamais le nommer.
Finalement, dès le premier jet, beaucoup ont produit un texte descriptif.
Je leur ai demandé de relire et corriger leur production pour qu’elle comporte des indices forts: le cri de l’animal et son milieu de vie.
Certains ont également enrichi leur texte avec des adjectifs.
Puis, ils ont tapé leur texte sur un traitement de texte et l’ont lu à leurs camarades. Après ce moment de lecture, une fois l’animal deviné, nous avons pu dire quels ont été les indices les plus efficaces pour nous mettre sur la voie. Le cri a bien sur gagné la partie! 😉